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Wast

ed

Dar

Le projet 'Autour de Wast ed Dar' a évolué à partir du travail de Salim Le Kouaghet sur les alphabets arabes et tifinagh, notamment sur l'alif, la première lettre de l'alphabet arabe qui est représenté par un trait qui est tiré du haut en bas. Un premier toile de Salim est une lacération de toile blanche, un travail qu'il a commencé aux Beaux-Arts de Paris dans les années 70. Le geste de lacération est devenue une matérialisation de la lettre aliph, peinte en noir sur fond blanc. Ce trait s'est transformé en baton de bois peint en noir, dans une oeuvre le baton sort de la toile et ensuite il se détache complètement pour être posé à côté de la toile. Finalement, les batons se retrouvent couverts de couleurs, d'abord d'une seule, ensuite en rayures rappellant les couleurs et les rayures des tapis traditionels algériens tissés par les femmes de sa famille et plus tard dans les couleurs de l'arc-en-ciel. Salim les pose contre un mur. Il suspend des rubans de toutes les couleurs qui flottent parmi les batons. C'est la première étape vers la construction d'un Wast ed Dar. Chaque Wast ed Dar comporte les mêmes éléments de base, parfois agencés différemment : 8 poteaux, un carré blanc. Le tout premier (N°1) est sur le Sentier d'Art de Nampteuil sous Muret, juste devant la ferme de la Bercq. S'ajoutent d'autres éléments spécifiques à l'évolution du projet, sa création est constamment en construction. Pour l'instant, le dernier Wast ed Dar (N°8) se trouve aux jardins du Bois joli à Brécy. Le carré blanc est couvert de miroirs et rempli d'eau et parmi les rubans pendent des fleurs en liane. Pour découvrir le sens et le symbolique de ce projet, tournez la page!

 

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